Définition de l’unité : Caractère de ce qui est considéré comme formant un tout dont les diverses parties concourent à constituer un ensemble indivisible.
« L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. » – Genèse 2v24
Efforçons-nous en tant que couple à garder une unité entre nous et face à un enfant.
« En effet, dans notre corps, il y a plusieurs parties, et elles ne font pas toutes la même chose. De même, nous qui sommes plusieurs, nous formons tous ensemble un seul corps en étant unis au Christ. Et nous sommes tous unis les uns aux autres, chacun à sa place, comme les parties d’un même corps. » – Romains 12v4-5
De nombreuses choses nous différencient les uns des autres comme notamment le passé, la culture, l’éducation, le caractère. Nous aurons donc chacun une façon de faire, de parler, de voir les choses ; Parlez-en entre vous, avec amour ! Comment souhaitez-vous éduquer les enfants ? Quel type de cadre : plutôt cool ou plutôt strict ? Quelles sont pour vous les règles de bases ? Quelles punitions et récompenses ? Comment envisagez-vous l’organisation du quotidien ? Tant de questions, et tellement plus encore peuvent être réfléchies en amont pour éviter au mieux les crises.
Le papa et la maman sont les ‘cobayes’ préférés de l’enfant. L’enfant testera chacun de ses parents à tour de rôle. Il est donc important de s’accorder au maximum pour lui donner une réponse similaire et la plus adaptée.
En tant qu’humain, nous ne pouvons et ne savons pas le faire 100% du temps, alors quoi faire ?
Quand un adulte gronde ou reprend un enfant, le réflexe de ce dernier est de regarder dans la direction d’un autre adulte ou de ce qu’il considère comme une autre autorité.
Il recherchera l’approbation de l’autre adulte face à une réponse qui ne lui convient pas.
L’erreur à ne pas commettre est de lui donner une réponse différente de l’autre.
En effet, sans nous en rendre compte, l’enfant saura qu’il y a une faille à exploiter et une prochaine fois il saura que si un dit non, peut être que l’autre dira oui, etc.
Ex : L’enfant demande à sa mère s’il peut manger un carré de chocolat à 21h. La maman lui répond que ce n’est plus l’heure, qu’il pourra en manger demain. Le père entend la conversation et rétorque : ‘’oh allez c’est juste un carré de chocolat, c’est bon tu peux !’’
‘’Tu as bien entendu et je suis d’accord avec papa/maman’’, sont des paroles importantes à faire entendre, car même si les deux adultes ne partagent pas tout à fait la même opinion, cela montrera une autorité unique à l’enfant et donc un modèle auxquels il se réfèrera.
Une fois isolés, les parents peuvent par la suite discuter du désaccord pour comprendre ce qui est le mieux pour l’enfant.
Il est possible qu’à la suite de cet intermède privé, vous puissiez aller revoir l’enfant en s’excusant, lui expliquant que, suite à une discussion entre maman et papa, nous avons été trop sévère/nous avons changé d’avis car…
Une fois de plus l’enfant, inconsciemment, y verra l’unité dans les décisions prises et ne pourra donc pas essayer de négocier.
Ces ajustements ont un double objectif :
– une meilleure communication avec l’enfant ;
– une meilleure compréhension de son partenaire pour trouver le juste milieu dans l’éducation de l’enfant.
« Le Christ vous rend plus forts. Son amour vous donne du courage et son Esprit vous unit.
Vous êtes pleins de tendresse et de pitié les uns pour les autres. C’est vrai, n’est-ce pas ?
Eh bien, remplissez-moi de joie en vous mettant d’accord.
Ayez un même amour, un même cœur, une même pensée. Ne faites rien pour passer devant les autres ou pour que les autres vous admirent, cela ne vaut rien.
Au contraire, soyez simples et pensez que les autres sont meilleurs que vous.
Ne cherchez pas votre intérêt mais cherchez l’intérêt des autres.
Entre vous, conduisez-vous comme des gens unis au Christ Jésus. »
– Philippiens 2 v 1 à 5 – (PDV version)